Georges Brassens (Sète, Hérault, 1921 - Saint-Gély-du-Fesc, Hérault, 1981) fue uno de los más importantes "chansonniers". Enlace entre la canción romántica tradicional y los cantautores del último tercio del siglo pasado, su legado principal son unas doscientas canciones: La mauvaise réputation, Le gorille, Les copains d'abord, Le pornographe... algunas de las cuales son adaptaciones de poetas franceses. Además, publicó poemarios, novelas, participó en cuatro bandas sonoras y hasta apareció en Porte des lilas (1957) de René Clair.
Su primer álbum fue La mauvaise réputation (1953) que contenía la canción que sigue a continuación.
Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu' je m' démène ou qu' je reste coi,
Je passe pour un je-ne-sais-quoi.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En suivant mon chemin de petit bonhomme;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.
Le jour du quatorze-Juillet,
Je reste dans mon lit douillet;
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde me montre au doigt,
Sauf les manchots, ça va de soi.
Quand j' croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux;
J' lance la patte et, pourquoi le taire,
Le cul-terreux se r'trouv' par terre.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout le monde se ru' sur moi,
Sauf les cul-d' -jatt', ça va de soi.
Pad besoin d'être Jérémie
Pour d'viner l' sort qui m'est promis.
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou.
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant les ch'mins qui n'mèn'nt pas à Rome;
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux...
Tout l' mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugl's, bien entendu.
Entre la muchas versiones de esta canción, magnífica la de Loquillo y Trogloditas en su disco Morir en primavera (1988), he elegido la de Paco Ibáñez, interpretada en el Palau de la Musica de Barcelona en 2002.
En mi pueblo, sin pretensión,
tengo mala reputación.
Haga lo que haga es igual
todo lo consideran mal.
Yo no pienso, pues, hacer ningún daño
queriendo vivir fuera del rebaño.
No, a la gente no gusta que
uno tenga su propia fe.
No, a la gente no gusta que
uno tenga su propia fe.
Todos, todos me miran mal,
salvo los ciegos, es natural.
Cuando la fiesta nacional
yo me quedo en la cama igual,
que la música militar
nunca me supo levantar.
En el mundo, pues, no hay mayor pecado
que el de no seguir al abanderado.
No, a la gente no gusta que
uno tenga su propia fe.
No, a la gente no gusta que
uno tenga su propia fe.
Todos me muestran con el dedo,
salvo los mancos, quiero y no puedo.
Si en la calle corre un ladrón
y a la zaga va un ricachón
zancadilla pongo al señor
y aplastado el perseguidor.
Esto sí que sí, que será una lata
siempre tengo yo que meter la pata.
No, a la gente no gusta que
uno tenga su propia fe.
No, a la gente no gusta que
uno tenga su propia fe.
Todos tras de mí a correr,
salvo los cojos, es de creer.
No hace falta saber latín
yo ya sé cual será mi fin,
en el pueblo se empieza a oir,
muerte, muerte al villano vil,
yo no pienso pues armar ningún lío
con que no va a Roma el camino mío.
No, a la gente no gusta que
uno tenga su propia fe.
No, a la gente no gusta que
uno tenga su propia fe.
Todos, todos me miran mal,
salvo los ciegos, es natural.
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